Reste à vivre : définition et fonctionnement

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Pour connaître l’échelonnement des revenus d’un emprunteur, la maîtrise du concept reste à vivre est important. Voici une présentation détaillée du contenu de cette notion.

Qu’est-ce que le reste à vivre ?

Le reste à vivre désigne la fraction des revenus dédiée aux dépenses vitales du ménage. Ces dépenses concernent généralement le paiement du loyer, de la nourriture, le chauffage, les impôts et de la facture d’électricité. Vous ne pouvez bénéficier des revenus du reste à vivre que lorsque vous voulez vous acquitter du remboursement d’un prêt.

Le reste à vivre est déterminé par le biais d’un barème fixé par l’établissement financier ou la banque octroyant l’emprunt. Généralement, la détermination du montant emprunté se base sur la valeur du bien en gage.

Comment fonctionne le reste à vivre ?

Le reste à vivre est fixé selon une base mensuelle. Cette base mensuelle résulte de la remise entre les revenus nets de l’emprunteur et le montant de ses charges obligatoires. Nous pouvons joindre aussi la soustraction des échéances mensuelles. Pour mieux comprendre le calcul du reste à vivre, on peut se référer à cette équation : Reste à vivre = revenus mensuels de l’emprunteur – ses charges irréductibles mensuelles – échéances mensuelles de prêt.

Le reste à vivre doit primer sur le taux d’endettement dans la déduction de la capacité d’emprunt d’une personne. En effet, le reste à vivre est fixé en tenant compte du niveau de revenus de l’emprunteur. Cela permettra à ce dernier d’avoir les revenues nécessaires pour régler les dépenses vitales. Cependant, il est important que le taux d’endettement soit raisonnable pour la couverture des imprévues.